François Baptiste Ephraïm Camember
Toujours prompte à vanter les merveilles du Vert Pays (ses lacs, ses cascades), je vous présente aujourd’hui François Baptiste Ephraïm Camember.
Le Sapeur Camember est l’une des premières bandes dessinées françaises, créée par le satiriste Christophe, à qui l’on doit notamment La Famille Fenouillard.
Fils d’Anatole Camember et de Polymnie Cancoyotte, le Sapeur Camember est né le 29 février 1844 à Gleux-lès-Lure en Saône Supérieure.
Mobilisé après avoir soufflé sa cinquième bougie, il est affecté dans le génie militaire à Besançon.
Camember est un personnage de soldat illettré, dont la bêtise s’illustre, par exemple, lorsqu’il creuse un trou pour y mettre la terre d’un autre trou (son supérieur, le Sergent Bitur, est encore plus sot puisqu’il lui reproche de ne pas l’avoir fait assez grand pour y mettre la terre des deux trous d’un coup).
En hommage à Camember paraît chaque 29 février depuis 1980 un “quotidien exceptionnel, le seul auquel sa périodicité donne le recul indispensable pour traiter avec humour et lucidité l’actualité la plus brûlante” selon son distributeur. Tiré à 200 000 exemplaires, on le trouve facilement en kiosque. On peut se procurer les anciens numéros ICI.
Le 29 février, c’est aussi la date du défi 13 de ce mois-ci, avec un thème particulièrement embarrassant : FEU D’ARTIFICE!
A priori, le thème ne m’évoque rien, si ce n’est une chanson de Kanye West, “Homecoming” . M’enfin, les fireworks at Lake Michigan sont à des années lumières de Soeur Alma et de ses patrons. (A propos j’ai trouvé sur son blog une photo d’elle petite, au premier plan sur cette photo)
Après avoir longuement tergiversé, j’ai choisi les plus voyants de mes tissus, le liberty Phoebe orange acquis par erreur sur ebay, et le biais rouge à pois de chez Cousette.
Etant donné le caractère éminemment pochlost de l’association, il fallait choisir précautionneusement le patron.
Paris de (je m’interroge soudain: est-ce aussi la tête de Soeur Alma sur le logo de C’est Dimanche???) me paraissait juste assez décalé pour l’occasion.
Bizarrement, je n’ai pas de déconvenue à déplorer. Le tana lawn explosif, bien que très fin, a suffisamment de tenue pour ce modèle.
La patte de boutonnage a été très docile, elle a boutonné sans faire d’histoires.
Le plastron a plastronné.
Le biais a biaisé et le passepoil passepoilé.
Comme souvent, j’ai tenté les photos portées.
Je n’ai pas fait de miracle…
…même avec un biberon.