Jeudi dernier, nous avons remis ça.
Contrairement au dernier mardivrogne, ce Sewing mardi et Hirsinger ne fut pas un jeudivrogne. En effet, mon acolyte avait des Choses Sérieuses à faire dans le Monde du Dehors en soirée. Nous n’avons donc bu que du thé. Par contre, nous nous sommes rattrapées sur les gâteaux.
Nous avons mis quatre assiettes, mais je confirme que nous n’étions que deux ( en réalité il y avait six gâteaux et deux tablettes de chocolat) (l’honneur est sauf: on entraperçoit du papier à patrons à la limite du hors champ…)
Cette fois-ci, nous avons fait appel à Christophe Bulabois, pâtissier à Dole, dont le praliné, à mon sens, surpasse celui d’Hirsinger.
Gros plan sur le Coeur Sauvage, mon second préféré (Le troisième en réalité, puisque la première place est occupée ex aequo par le Champagnolais Noir que l’on aperçoit tout à droite de l’image, et le Champagnolais Lait qui est hors champ - impossible de .déterminer lequel surpasse l’autre malgré les nombreux tests auxquels nous les soumettons A LONGUEUR DE TEMPS).
Making of: je suis montée sur la table pour prendre les photos, exposant ainsi une autre de mes chaussettes ridicules.
Nous avons choisi le top 119 du burdamars. Nous nous sommes dit que ça serait BIEN PLUS RAPIDE qu’une tunique (la bonne blague). En effet, a priori, il suffisait de joindre le devant et le derrière, puis de border encolure et emmanchures de biais.
Nous voici donc à découper du jersey mi-mou aux ciseaux Ikea. Erreur!
C’est très malaisé à couper, ça patauge et ça accroche, tant et si bien qu’on a des bords en escalier partout, surtout sur le biais. Je croyais avoir lu quelque part qu’il fallait une roulette et un tapis à découper, mais lorsque j’ai demandé à la vendeuse de Lingorama si ça m’aiderait, elle m’a regardée comme si j’étais folle à lier, et m’a dit d”un air désapprobateur que je faisais comme je voulais, mais qu’enfin, elle comprenait pas trop, là. J’ai reposé piteusement la roulette et la planche (et en même temps, les vendeuses de Lingorama me veulent du mal, comme on sait, donc comment savoir?).
Il n’empêche que nous nous attendions à une sinécure, mais qu’après avoir assemblé les épaules, il nous a fallu poser le biais, qui en réalité – découvrîmes-nous avec effroi – est une sorte de tube roulotté qui s’achève pour ainsi dire en lavallière crantée (puisqu’on n’a pas réussi à couper le bord régulièrement).
Voici ce que dit Burda; “ Couper 2,30 m de biais pour l’encolure et les liens à nouer, l’épingler sur l’encolure en plaçant son bord à 2mm du bord du tissu, laisser dépasser des extrémités de même longueur, sur la ligne milieu devant. Piquer le biais à 1,5cm du bord du tissu débuter et terminer à 2 cm de la ligne milieu devant.” (La ponctuation est restituée dans toute sa burditude).
Pour une fois, c’est presque un peu clair SAUF qu’on ne nous dit pas s’il faut faire ça sur l’endroit ou sur l’envers. Nous l’avons fait sur l’endroit, selon la méthode dite du pifomètre, et visiblement ça n’était pas le bon choix.
Remarquez, l’erreur n’aurait peut-être pas été aussi visible si nous avions eu du fil de la bonne couleur.
Hum, c’est dommage, parce que les finitions n’étaient pas trop mal.
La forme est plutôt sympathique.
Le noeud est peut-être un peu too much.
Je compte refaire ce modèle, mais avec un simple biais d’encolure, et peut-être en marquant à peine plus la taille…
Avec tout ça, nous n’avons terminé qu’un débardeur. Celui de mon acolyte attendra le prochain Sewing Mardi, qui aura sans doute lieu lundi, pour changer un peu.
& j'adore ta nappe !