The Luck of Barry Lyndon (1844)
S’il y a un film que j’adore, c’est bien celui-là (et si ce film est aussi bien, c’est aussi que, tout comme Virgin suicides, il est l’adaptation d’un roman génial!)
A se réconcilier avec la pluie…
Aaaaah, cette lady Lyndon, que j’envie ses dentelles!
Et ce petit Bryan Patrick Lyndon, quel joli costume de velours!
Après cette entrée en matière poussive, j’imagine que vous me voyez venir avec mes gros sabots et mon Lutin tout nu qui se gèle en plein Vert Pays.
Quand j’ai reçu Ottobre 6/2008, j’ai tout de suite repéré le Goofy Pant ci-dessus, et je me suis dit que j’allais derechef fabriquer à mon fils un pantalon Fauntleroy.
Il m’a fallu sacrifier mon reste de milleraies cachemire de France Duval Stalla (aaah, quel beau tissu, lourd, souple et soyeux!).
Je n’ai rencontré que trois problèmes, mais de taille (au sens propre).
1) Je me suis beaucoup appliquée, et sans me vanter, je peux affirmer que jusqu’à la ceinture, il était parfait. On le voit mal sur l’image ci-dessus, mais la ceinture vient se fixer sur deux empiècements en V qui font un peu plastron devant et derrière (un peu comme sur un jean, mais encore plus en V).
J’ai bien vu que ces empiècements étaient étroits, j’ai vérifié les marges de couture, il me semble que je n’ai pas fait d’erreur, et comme j’avais une confiance aveugle en Ottobre-le-Tombe-Toujours-Juste, j’ai cousu la ceinture à la surjeteuse avec couteau (???) pour économiser le plus de tissu possible dans les surplus.
Empiècement arrière??? Pas d’empiècement arrière, il a été dévoré par le couteau de la surjeteuse.
Empiècement avant??? Il en reste un petit bout, quelle veine… En fait, il m’apparait maintenant que j’aurais vraiment dû suivre mon instinct et coudre une sorte de “parementure glisse-élastique” à l’arrière de l’empiècement.
2) La méthode “à la col de tee shirt” supposait de prendre l’élastique dans la couture, ce que j’ai fait avec joie. Malheureusement, cet élastique provenait d’un paquet issu de brocante, dont le premier tour avait manifestement subi du temps l’irréparable outrage.
On voit bien qu’à gauche sur l’image, l’élastique rongé de soleil n’est bonnement plus du tout élastique. C’est irrémédiable puisque surjeteuse, couteau, etc…
Troisième problème: le pauvre Lutin tout nu brandit le poing en arrière plan! J’ai encore cousu un pantalon de géant sans m’en apercevoir! Du coup c’est la Petite Créature qui le porte (elle qui porte du 3/4 ans désormais; pantalon Ottobre prévu pour l’automne en taille 12 mois, je commence à m’y perdre)!
Pour aller avec, j’ai fait une Maud de Citronille .
Le tissu (Sacrés Coupons) est magnifique, mais un peu trop rigide pour ce modèle.
L’encolure, un peu épaisse, empêche les plis de se former comme il faudrait.
Enfin, elle a au moins le mérite de cacher la ceinture ratée.
J’ai aussi tricoté un Camilla Kids, en Eco + de Cascade Yarns (je n’ai aucun mérite, j’ai tout plagié chez Amuze toi, laine et modèle!)
Bien sûr, la laine est noire, mais vous savez ce qu’il en est quand on photographie du noir.
Il est trop grand, et heureusement puisque je l’ai fait en quatre ans pour l’hiver prochain!
Et à part ça, vous n’êtes pas sans savoir qu’en bonne Greenlandaise, je suis très fière de mes rosiers. (Non mais vous avez vu cette robe atroce? Pauvre liberty Eloïse!!! Aujourd’hui je ne coudrais plus jamais un patron pareil. J’ai bien tenté de porter la chose à la maternité, mais quelle déprime… Note pour plus tard: recycler ce pauvre liberty martyr!)
Donc, depuis un mois, les affaires reprennent.
Aujourd’hui, le rosier jaune de la véranda.
Va falloir vous y faire, on n’en a pas fini. J’ai compté, et j’ai 27 ou 28 rosiers.