All Hallows Eve
C’est l’automne, les feuilles tombent, il pleut, y’en a marre, bref, il est grand temps de renouer avec la couture fleuve…
Comme le défi treize novembre n’a pas pour thème “Halloween” (franchement, ça m’étonne, pas vous?), il faut bien que quelqu’un fasse quelque chose.
Pour respecter la ligne éditoriale “mystère” de ce post, je m’en vais ménager un suspense insoutenable (vous allez voir). Il faut dire qu’il s’agit de ma plus longue couture à ce jour.
Indice numéro 1: c’est à base de liberty lantana (faites-moi penser un jour à composer une ode à la louange du lantana!), d’autant plus précieux que c’est un cadeau de ma chère Lara.
Indice n°2: ce fut l’occasion pour moi de tester le minuscule ourlet très très fin qu’on voit dans le commerce, regardez bien comme c’est joli! (Et merci encore, Jul, pour les conseils techniques!)
Indice numéro 3: comme c’était bien trop court, j’ai dû faire une doublure en popeline assortie qui dépasse par en dessous, je ne vous raconte même pas le boulot, surtout que pour faire joli tant à l’intérieur qu’à l’extérieur j’ai fait mes premières coutures rabattues sur le jupon.
Je mets des fantômes, toujours pour l’ambiance, et aussi pour ralentir l’action, ça menaçait de devenir un peu trop mouvementé, là.
Indice n°4: le côté est orné d’une fermeture très visible, c’est un peu dommage, et ce d’autant plus que son extrémité supérieure est située 1 cm plus haut devant que derrière, ce qui ne serait pas grave si cela n’impliquait pas que l’extrémité inférieure aussi… la suite après une coupure frisson…
Indice n°5:…ce qui pose problème à la taille puisque les fronces sont imperceptiblement plus haut d’un côté, la honte…
…ça fait froid dans le dos, quand même.
Indice 6: mais ces sombres affaires de fermeture éclair devraient passer inaperçues puisque le décolleté est conçu pour mobiliser l’attention.
A ce stade, vous avez tous compris que ça n’est pas une vraie robe d’Halloween, ni même un vrai post d’Halloween, mais juste un prétexte pour vous infliger ma nouvelle lubie.
Il s’agit de photographies de Donal Mosher, toutes extraites de son film “October Country”.
C’est un documentaire captivant consacré à la famille Mosher. Je ne peux pas m’empêcher de vous les présenter.
De haut en bas et de gauche à droite, entre autres, son frère, sa nièce, sa nièce, sa soeur, sa tante, son autre nièce.
Je reviens à ma robe, la célèbre Burda 101 de février 2011.
Elle est donc entièrement doublée de popeline rose, quel boulot!
Mes chaussures ne vont pas du tout avec, j’avais la flemme d’en chercher d’autres, j’ai honte.
Pour le coup entre les murs gris-mauve, le boutis vert, les chaussures noir et blanc, la robe multicolore et fuchsia, je me suis surpassée.
C’est nettement mieux en noir et blanc, non?
Toujours October Country.
Et puisqu’on parle de fantômes, sachez que lorsque je vais à Paris, je ne pense pas qu’à la couture. J’ai aussi sélectionné pour vous des idées-cadeaux ultrachic dans une petite boutique très sympa à Max Dormoy.
250 g de mandragore.
Un pack familial d’encens pour chasser les esprits.
Et pour les cas les plus graves un kit complet de désenvoûtement.